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Kioku
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MessageSujet: Mon RP   Mon RP Icon_minitimeLun 16 Juil - 21:30

Bon, je poste mon RP ici car il n'a tout simplement aucun rapport avec le votre. Le miens est plutôt une nouvelle que je continue quand les idées fusent dans ma tête ^^ Donc mon RP raconte l'histoire de mon personnage, I-Zack, du jeux Guild Wars. Je vous préviens, c'est "un peu" long pour tout lire.............. Suspect

Je pense bien continuer mais pour l'instant je n'ai pas d'idée. On peut donc considérer que ces 7 premiers chapitres rassemblées soient la première saison qui sert à familiariser les lecteurs au monde de GW ^^

Ps: Je m'excuse pour les fautes d'ortographes, je n'ai pas passé mon texte au correcteur... Je le ferai ^^ (Qaund je n'aurai pas la fleme XD)
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Kioku
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MessageSujet: Re: Mon RP   Mon RP Icon_minitimeLun 16 Juil - 21:30

[BG] 1ère Partie: Partir, fuir le désespoir ?


Ce jour la, je m'en rappelle encore, il pleuvait. Le ciel était aussi noir que les abysses, le sol de notre petit village lui était recouvert d'une épaisse couche d'eau, ce qui formait des sortes de petites rivières à plusieurs endroits. J'étais assis sur mon lit, je lisais les livres traitant d'aventures de héros légendaires, et beaucoup d'histoires sur les différentes créatures peuplant notre monde. Tout cela m'intéressait énormément, ces livres me permettaient de voyager, en quelque sorte. Mon père rentra dans la petite pièce, éclairée par une simple bougie, presque toute consommée. Oui, quand on vit dans une famille de paysans, la vie n'est pas aussi confortable que celle de château.

<<Hé, Zack, ta p'tite copine ne devait pas v'nir aujourd'hui ? Commença mon père.

-Maintenant que j'y pense... Mais, par ce temps, c'est normal qu'elle vienne pas, non ?

- C'est certainement pas une pluie d'cette envergure qui va l'empêcher de v'nir t'voir, haha ! Rétorqua le bûcheron du bourg, rappelles toi l'hiver dernier tiens !! Il neigeait comme pas possible et elle est v'nue rin que pour t'fêter ton anniversaire.

- Oui, c'est vrai... mais ce jour là, c'était mon anniversaire, et pas un jour ordinaire, comme celui-ci.

- Ben ouais, t'as p’têt raison après tout...>>

Mon père sorti alors de ma chambre. Oui, je l'avais complètement oublié, Cylia... Comment oublier ce visage d'ange, mêlé a ses cheveux de déesse ? Si seulement je n'étais pas aussi tête en l'air... Mais quand j'y pensais, c'est à dire la plupart de mon temps, elle me manquait énormément. Chaque seconde sans elle était pour moi une seconde de perdue et inutile.

<< Faut que j'aille la voir, y a rien a faire ! >>

Je sorti alors de ma chambre, passant devant ma mère qui préparait le dîner du soir (oignons - carottes et salade, quand s'est elle qui prépare tout cela, c'est meilleur !), elle ne me posa pas de question, mais elle eu un petit sourire dans le coin de sa bouche: elle comprit. J'ouvris la porte d'entrée, sans même prendre le temps de m'habiller plus chaudement, la chemise et mon pantalon me suffisaient.


Les premières gouttes furent assez désagréables au contact de ma peau. Oui, moi, la pluie ne me gêne pas du moment que je sois déjà mouillé... Je pris donc le chemin pour rejoindre au plus vite mon amour, et je pris même un raccourcis: j'ai traversé le champ du Petit Père, un homme de quatre vingt ans aigri par la vieillesse et sa solitude (il, parait-il, n'ai jamais sorti avec une seule femme de sa vie). Tant pis. J'ai une bonne raison de commettre ce délit, c'était pour rejoindre Cylia plus vite. Une ou deux minutes de gagnées, c'est déjà ça de moins de passé sans elle. Après avoir passé et combattu avec tout ce blé, je vis enfin la maison tant attendue a mes yeux. C'était allumé à l'intérieur, mais j'espérais surtout qu'elle y était... J'arrivai donc face à la porte en chêne, une porte sûrement fabriquée du bois coupé par mon père. Je frappai.


Aucune réponse venant de l'intérieur. Je pris mon souffle:

<< Hé ho, c'est moi, c'est I-Zack ! >>

Toujours rien. Etrange... j'attendais une ou deux minutes. Non, rien a faire. Cela m'inquiétait tout de même. La pièce se trouvant la porte était allumée, mais je ne savais pourquoi, la demeure me semblait vide, comme inhabitée. Tant pis, j'ouvre moi même...


La porte s'ouvrit en grinçant, et je vis alors une chose horrifiante: deux cadavres gisaient au milieux de la pièce en désordre. Pétrifié par la peur, mes jambes m'emmenèrent tout de même vers le corps le plus proche. C'était le corps du père de Cylia. Et, à côté, celui de sa mère. Je restai alors sur place un moment, essayant de me remettre les idées au point, mais rien a faire, j'étais affolé. Une idée me vint alors à l'esprit: je devais prévenir au plus vite l'entourage. Mais au moment ou mes pieds me firent faire une rotation pour repartir, une autre idée me vint... celle d'aller voir dans la chambre a Cylia... Cette fois, mon coeur battait sans cesse j'étais à bout de souffle a chacun de mes mouvements... Arrivé dans sa chambre, mon coeur se brisa alors: sa peau tachée de sang témoignait de sa mort. A cet instant, je perdis mon plus grand et important bijou...



Les jours passèrent, j'essayais tant bien que mal à rester ce que j'étais avant, un adolescent souriant, drôle et confiant. Mais c'était très dur, et surtout, on ne m'avait encore rien expliqué sur les évènements passés... J'ai appris en écoutant à la porte de mes parents un soir, que le père de Cylia avait beaucoup de dettes sur le dos (c'était un marchand qui avait toujours des problèmes d'argent), et qu'il avait reçu des menaces plusieurs fois sous forme de lettres et autres papiers de ce genre, et que si il ne remboursait pas, il risquait gros. Tout cela me dépassait, je ne pouvais comprendre a ce moment la comment pouvait-on une famille entière pour des problèmes liés à l'argent, et tout ce que j'avais en tête, c'était une vengeance, une envie de tuer... Plusieurs jours encore, cette envie se transforma. Et cette envie était de devenir plus fort, de m'entraîner dur, de partir de chez moi, oublier tout ça, et devenir protecteur... C'était, pour moi, un moyen de me rattraper... Un moyen aussi de ne plus voir de larmes couler, mêlées au sang d'innocents... Sans donner plus d'explication à mes parents que "Je pars, devenir quelqu'un capable de faire des choses incroyables...", je suis parti un matin, en direction de nul part. Car, dans ma tête, je ne voulais pas devenir un simple guerrier: je désirais faire parti des plus grands, c'était pour moi une façon de récupérer ma confiance perdue.


J'aimerai aussi rajouter qu'aujourd'hui, je ne suis plus ce que j'étais avant cette catastrophe... J'essaie d'être le plus sociable, d'être quelqu'un de joyeux... Mais, à chaque fois que je rencontre une femme, Cylia revient hanter mes pensées, et ça devient difficile de continuer ma route avec le moral, je m'éloigne alors de ces femmes, car je ne veux plus tenter l'amour. Aujourd'hui, j'ai perdu la quasi totalité de ma croyance en ce sentiment...
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Kioku
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MessageSujet: Re: Mon RP   Mon RP Icon_minitimeLun 16 Juil - 21:31

[BG] Deuxième Partie: La Nature. Une nouvelle vie...




Mes premiers jours seul furent, nul doute, les plus difficiles dans mon expédition. Quand je partis de chez moi, je ne pensai pas à prendre des rations, ou bien même de l'argent. Mais en y réfléchissant bien, je ne pense pas avoir fait un mauvais choix: mes parents avaient déjà assez de mal comme ça pour gagner peu d'argent pour que je puisse me permettre de leur en prendre. Quand une personne se tue à la tâche pour gagner si peu de bien, comment pouvez vous lui l'arracher ? C'est impossible. Je me souviens maintenant, je n'avais pas mangé pendant cinq jours, ni bu... Mon ventre criait famine. Je me trouvais dans la Cité d'Ascalon, sur la place du marché... Cet endroit fleurissait de nourritures et boissons en tout genre, les couleurs vives de certains fruits nous montraient qu'ils n'attendaient plus que d'être croqués. Alors, cette idée me vint à l'esprit: celle de VOLER. Oui, voler...

<< Qu'est ce que je fais ?? Qu'est ce que je fais ??? J'ai faim, j'ai envie de boire aussi... Mais... Ces raisons sont elles assez bonnes pour que je puisse me permettre de commettre un acte de cette envergure ? >>

Finalement, je décidai de partir de ce marché. Le plus loin possible... Mes parents m'avaient toujours dit:

<< Voler un bien, c'est voler le bonheur de la victime: tandis que toi, tu obtiens, l'autre, perd. >>

Je sorti donc de la cité, et commença à marcher, le long de la rivière. Il faisait beau, très beau... Le soleil était présent, mais il partageait le ciel avec une légère brise de vent, qui venait caresser mon visage. Arrivé sous un arbre, je décidai de faire une halte. Je devais marcher depuis une bonne demi heure, toujours avec cette soif et cette faim récurrentes. Je regardais l'eau de la rivière. Elle était belle... Limpide... On pouvait même apercevoir la lumière du soleil refléter sur les petits galets ronds au fond. Un oiseau vînt se poser sur le rivage, et commença à s'incliner: il buva l'eau de la rivière.

<< Boire... l'eau... de la rivière ? >>

Je réfléchissais: l'eau que je buvais chez moi, l'eau en carafe... Elle venait du puit de notre jardin. Mais, les jours de grandes sécheresses, ma mère allait chercher l'eau dans une rivière qui passait non loin de chez nous. Pourquoi tant hésiter à boire cette eau ? Mon corps s'allongea sur l'herbe... Je me mis à boire.

Ma soif étanchée, mon ventre réclamait toujours à manger. Si je pouvais trouver de l'eau, je pouvais trouver de la nourriture. Je me retournai: l'arbre sur lequel je m'adossais, était un arbre à fruit, un pommier. Les pommes étaient hautes. Je les regardais, elles me narguaient, avec leur belle couleur rouge flamboyante. Je voulais grimper sur le tronc, mais j'avais peur que son écorce lâche, au même titre que mes mains. Il fallait pourtant que j'y aille. La peur au ventre, je posai mes deux mains sur le pommier, à la même hauteur que ma tête. Je sautai. Mes jambes se plièrent et entourèrent le tronc. J'étais sûrement à deux mètres de haut, c'était déjà un exploit pour moi... Je répétais l'opération, jusqu'à avoir atteint mes trésors. Je pris trois pommes, les mirent dans ma chemise, et je redescendis, doucement.

Les fruits ne suffisaient pas. Il me fallait me nourrir mieux que ca si je voulais survivre dans la nature... Je me sentais lasse, au bout de trois jours, je n'avais pas assez d'énergie. Il me fallait de la viande: je partis en forêt. Dans ces forêts adjacentes à la ville, il y avait du gibier de toutes sortes: des lièvres, des sangliers et bien d'autres... Sans oublier le poisson dans les étangs et autres étendues d'eau ( même si c'était une nourriture que j'avais vraiment du mal à faire passer dans mon gosier). Pour chasser, il me fallait une arme... Je vis un bâton de bois, sur le sol parsemé de feuilles mortes, chaque feuilles avaient un ton de couleur différent.

<< Ce n'est pas avec ça que je vais réussire à tuer un sanglier... M'approcher des animaux me sera déjà assez difficile comme ça.>>

Je regardais le bout de bois, puis je remarquai sa forme assez spéciale: il était courbé, long et courbé, les courbes formées par ce bâton étaient régulières.

<< Ha moins que...? Bien sûr ! Rien de mieux pour chasser qu'un arc !!>>

Aussitôt l'idée trouvée, je me mis à la tâche. Au bout d'une heure de travail manuel, un travail dont j'en avais pas l'habitude, mon arc fut près. J'en étais fier, il était très beau... Les arcs dégagent souvent une classe et une beauté indéniables. Je pouvais enfin chasser ! Je devins vite un habitué, après nombreux mois et nombreuses victimes qui finissaient toujours dans mon estomac. J'avais tous les éléments pour pouvoir vivre dans la nature, et, contre toutes attentes de ma part, j'aimais ca. Ainsi donc, je couchais sur des tas de feuilles, dans les forêts, je mangeais à la main, je me lavais dans les ruisseaux... La nature, c'était ma maison, mon foyer, ma nouvelle vie...

Bien sûr, il m'arrivait souvent d'aller en ville, ou dans les campagnes aux alentours. Il y avait toujours des gens qui demandaient de l'aide, des requêtes. Cela pouvait aller de la simple cueillette de raisins aux règlements de comptes (souvent des histoires de brigands, mais avec moi, ils ne faisaient pas long feu), en passant par la transmission de nouvelles. J'y gagnais souvent beaucoup: de la nourriture faite maison, des habits, des nuits sous des toits, de l'argent... Avec cet argent d'ailleurs, je m'achetais seulement ce dont j'avais besoin, car même si j'en gagnais, cet or ne coulait pas à flot. J'achetais donc des nouveaux vêtements, j'allais quelques fois me faire soigner mes blessures (seulement un petit moment, car la nature m'a doté aussi d'une compétence que j'ai développé très vite: la survie). De rares jours même, j'allais déposer des lettres sur le palier de la maison de ma famille (pour les rassurer, leur donner de mes nouvelles). Je le faisais toujours le matin, de bonne heure, là ou le soleil n'était encore qu'à moitié découvert, là où la rosée n'était pas encore disparue: je ne voulais pas les revoir, en fait si, je voulais, mais, d'un autre côté... Je savais très bien que je resterais, que je n'aurais pas la force de repartir. Mes souvenirs douloureux, eux, ne tarderaient pas à refaire surface, Cylia... Je repartais donc, aussi vite que je pouvais, laissant, à chaque fois à contre coeur, des gens que j'aimais...
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Kioku
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MessageSujet: Re: Mon RP   Mon RP Icon_minitimeLun 16 Juil - 21:31

[BG] 3e Partie: Zabimaru, un nouvel ami ?




Cette journée là, je m'en souviens comme si c'était hier... Cette journée là, j'avais accepté de travailler pour le forgeron de la cité d'Ascalon. En fait, ce qu'il me demandait de faire était simple aux premiers abords: il lui fallait du bois. Du bois, mais pas n'importe lequel: ce matériau ne se trouvait qu'au fin fond de la forêt du nord, il se trouvait sur un arbre, le seul de son espèce... Il paraissait que les branches de cet arbre étaient aussi dures et solides qu'une lame d'épée. Le forgeron en avait besoin absolument, il comptait sur moi: le lendemain, les troupes archères du prince Rurik viendraient. Forcément, pour un client de choix, une qualité supérieure était nécessaire. Mon employeur me mit tout de même en garde:

<< Jeune homme, si j'ai choisis toi, et personne d'autres, c'est parce que tu me sembles le plus apte pour accomplir cette tâche ! Commença le vieux.

- Hé bien, cela me flatte, je vois que l'on me prend pour une sorte de héros des petits boulots... Répondis-je

- Je serais toi... Je ne serais pas aussi heureux et hâtif...

- Pourquoi donc ??

- Au fond de la forêt, l'arbre est accompagné d'étranges créatures féroces... Les rares personnes à les avoirs vues sont mortes aujourd'hui après d'atroces souffrances, suite aux séquelles de leurs combats !

- Ha.......... Heu......... Ok, je ferai attention........ Alors...

- T'as plutôt intérêt mon gars ! Je veux voir mes morceaux ce bois en fin d'après midi, avant le couché du soleil ! >>

Après cette discussion, assez peu rassurante, je décidai donc de partir au bout de quelques minutes, car le visage du forgeron se crispa en me voyant rester sur place, l'air abattu par ces mises en garde. Je me mis donc à marcher en travers la ville, en direction de la sortie nord. Je pensais à ma récompense: si je réussissais cette quête, le vieux m'offrirait un des arcs conçus pour les archers du Prince... Moi, amoureux des arcs, je ne voyais aucune meilleure récompense pour un tel type de travail ! Je souris, jusqu'à ce que je me rappelai de ma mission. Mon sourire disparu, mon ventre commença à se tordre de l'intérieur.

Après une heure de marche qui me sembla interminable, j'arrivai enfin à l'entrée de la forêt.

<< Je ne vois vraiment pas ce qu'elle a de spéciale cette forêt ! Je commençais déjà à m'imaginer dans un cercueil ! >>

Effectivement, elle n'avait rien de spécial: des arbres, tout à fait normaux, des feuilles sur la terre encore humide, suite à la pluie de la veille, je vis même un lapin fuir, suite à mon apparition. Vu la vitesse où il détalait, je devais certainement pas lui inspirer confiance. J'avançai donc dans la forêt, en suivant les instructions que m'avait soigneusement expliqué mon patron à la lettre. Ce fut donc une fort belle promenade, cette forêt était à dix milles lieux de l'Enfer: je vis au court de ma marche des fleurs de toutes couleurs, de toutes espèces. J'aperçu aussi des oiseaux, une biche même. Mais je remarquais que, plus je m'avançais dans ce paradis, plus l'atmosphère devenait lugubre. Au début, j'essayais de ne pas y prêter attention, mais à un certain moment, même l'aveugle s'en rendrait compte: il n'y avait plus d'oiseaux, de biche et ni même de fleurs. La lumière du soleil qui traversait les feuilles des grands arbres avait disparu. Les arbres, eux, n'avaient plus la même apparence que les instants précédents...

<< Ces arbres... Si ils pouvaient parler, je pense qu'ils se lamentaient... Mais de quoi ? >>

J'avais appris aussi durant mon éducation avec dame nature à écouter les arbres. Quand on regarde bien un arbre, quand on prend la peine d'essayer de les comprendre, on en apprend beaucoup sur son environnement, et son vécu. A partir de ce moment là, une peur immense et que je n'avais jusque là jamais connu s'installa subitement a fond de mon ventre. Moi qui avait appris à vivre avec la nature, je n'avais encore jamais rien vu de tel. Voir ces arbres, c'était comme voir des cadavres. Je me mis à trembler, tellement que je pouvais entendre à partir de cet instant mes rares pièces s’entre choquer dans ma bourse. J'avais froid aussi. Je me demandais d'ailleurs pourquoi je tremblais réellement: par peur, par froid ?

Je poursuivais ma route, quand subitement j'entendis un bruit dans les buissons qui ornaient le sentier. Je m'arrêtai. Je bougeai ma tête, lentement, en direction du buisson en question. Je fixai, longuement. Plus aucun signe ne se manifestait.

<< Mais.......... Je deviens parano, c'est pas possible...... Aller, faut bouger mon gars. >> Chuchotai-je.

Je décidai donc de me remettre en marche, mais j'entendu encore une fois des bruits dans les buissons. Seulement, là, j'étais sûr d'avoir bien entendu. J'avais bien entendu et en plus, il n'y avait pas eu qu'un seul bruit, et ça ne venait pas seulement d'un SEUL buisson. Une goutte de sueur froid me coula le long du front, et alla s'écraser sur ma lèvre supérieure. J'ai décidé de continuer ma route, pas question d'arrêter, mon arc, je le voulais. Je me mis à courir, jambes à mon cou. Je sentais, j'entendais: il y avait quelque chose derrière moi, non, pas quelque mais quelques ! Tant pis, il fallait que je continue de courir. Au bout d'un certain moment, je n'entendais plus rien. J'étais à bout de souffle, seulement pour être véritablement en sécurité, je préférais continuer ma course effrénée. Malheureusement, il a fallu que j'arrête: une monstrueuse araignée de deux mètres de haut se tenait devant moi, sur ma route. Je me stoppai net.

Nous étions la, tout deux, face à face, silencieux, immobiles. Je fixai la créature, elle en faisait de même. On était semblable, à la seule différence que moi j'étais terrorisé. Je ne savais que faire, il fallait que je parte, les autres créatures n'allaient pas tarder à me rattraper. D'ailleurs, j'imaginais bien que c'était toute une troupe d'araignées du même gabarit que celle qui me faisait face.

<< Purée, je fais quoi ?? Je fais quoi ?? PUNAISE JE FAIS QUOI ! >>

Après avoir crié, je commençai à regretter: l'araignée commença à me charger, tout en sortant ses terrifiantes dents en forme de cisaille. Je n'ai pas réfléchis: mon arc brandit, je décochai une flèche dans l'un ses quatre gros yeux globuleux. Je fermai les yeux. Je n'entendais plus rien. C'était le calme le plus complet. Je rouvris mes yeux, lentement. Je regardai alors le sol: le monstre, allongé, faisait des petits mouvements avec ses pattes, signe d'agonie, en baignant dans son propre sang. Malheureusement pour moi, la horde qui était à ma poursuite avant cette rencontre m'avait rattrapé. Je n'ai pas pris la peine de compter, mais à l'oeil je pouvais en distinguer plus d'une dizaine. Le même scénario que la première fois: je couru, sans réfléchir où j'allais, je voulais seulement sauver ma peau, m'en sortir. Je couru vite. Beaucoup trop vite. Arrivé donc en haut d'une petite colline je perdis l'équilibre et je commençai alors une suite de roulades et de tonneaux, puis m'écrasa brutalement sur le sol. Abasourdi par le choc de l'atterrissage, j'essayais de me relever, mais mes bras tremblaient trop pour que je pouvais garder l'équilibre. Je re retombais à chaque fois, à plat ventre, tandis que la horde m'encerclait... C'était la fin pour moi.

<< Papa, maman... Désolé... Cylia, regarde.. Ce que je suis devenu...>> Dis-je à voix haute en vidant toutes mes larmes de mon corps.

L'une des araignées me sauta dessus, elle agrippa ses huit pattes autour de mon corps, la où elle pouvait, sur mes bras, mon cou. Elle me faisait mal. J'avais jamais ressenti une telle douleur dans toute mon existence, à partir de ce moment là, je pleurais car, en plus de prédire ma mort proche, je souffrais atrocement. Je n'avais qu'une envie: qu'elle me mange au plus vite ! La créature approcha sa tête près de la mienne, commença à ouvrir sa bouche, une bouche deux fois plus large que mon crâne, mais au même instant une ombre passa rapidement au dessus de nous deux. L'araignée fit un bond en arrière d'au moins quatre mètres. Les autres monstres, qui semblaient être terrorisés, partirent aussi vite qu'ils étaient venu. Je tournai la tête, alors à ce moment là, je cru avoir une hallucination: se tenant devant l'araignée, un félin de Melandru. Ce félin était en train de me sauver la vie. Il bondit sur son adversaire, et, en une dizaine de secondes, le combat était déjà terminé, je compris alors la fuite des compères du défunt: le félin a tué l'ennemi en arrachant la tête de l'araignée. Le sang coulait à flot, et l'araigne tomba sec, ne faisait plus un seul mouvement.

C'était donc finit. J'étais sain et sauf, grâce à ce félin de Melandru, il était très beau: son pelage court et d'une couleur marron foncé laissait deviner une douceur inimaginable. Malgré sa rage pendant les combats, ses yeux avaient en eux la petite lumière qui nous montrait à quel point il était doux. IL était magnifique. Je regardais plus en détail. Il était blessé à la patte arrière gauche.

<< Viens, je ne vais pas te faire de mal. >> J'utilisais une voix la plus douce possible.

Il me fixa alors dans les yeux, puis accepta de m'approcher. J'avais récupéré assez de force pour pouvoir m'asseoir. Arrivé devant moi, je lui pris la patte. Il ne broncha pas. Je sorti de ma bourse une petite fiole, dont l'intérieur était rempli d'un liquide apaisant les blessures et plaies, à base de différentes plantes. J'enlevai le bouchon avec précaution, versa lentement sur l'endroit qui était sûrement douloureux pour lui. L'application finie, je m'attendais à ce qu'il parte, mais non: il commença à me lécher le corps, sur les endroits où l'araignée avait posé ses pattes. J'attendais qu'il arrête, car pour lui c'était des remerciements. Je me levai donc, je regardai autour de moi, et, sur ma gauche, se trouvait un arbre, tout à fait différent des autres, alors je devinai que j'avais réussi à le trouver. Trouver l'arbre au bois plus solide que l'acier. Je commençais à partir en direction de l'arbre, mais le félin me suivait. En fait, ce félin, j'aurai du le deviner depuis le début, voulait rester à mes côtés. Quand je m'arrêtai, il se frottait à moi en signe d'affection.

<< Tu veux me tenir compagnie ? Ce sera avec plaisir... Comment vais-je te nommer ? Je vais te nommer... Zabimaru ! Oui c'est ça ! Zabimaru, comme le héros d'une de mes histoires favorites. >>

A présent, je savais que je ne serai plus jamais seul. La solitude, la tristesse, les moments où je me disais qu'il valait mieux que j'arrête tout ça... Toutes ces choses, c'était terminé. J'avais avec un moi, un allié au combat fort et agile, mais aussi un compagnon doux et fidèle à moi.
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MessageSujet: Re: Mon RP   Mon RP Icon_minitimeLun 16 Juil - 21:32

[BG] 4e Partie: Une fille, une mise à l'écart ?



Moi et mon fidèle compagnon Zabimaru (que j'avais pris l'habitude d'appeler Zabi) étions cet après-midi non loin du Fort Ranik, le lieu où se trouvait Madame Idélia. Son fils m'avait en effet chargé de donner à cette femme une lettre. Je remplaçais en fait le coursier d'Ascalon qui était fort occupées ces temps-ci, il devait sûrement avoir du mal à ce frayer un chemin dans cette neige épaisse. La neige campait depuis deux semaines, nous étions au mois de décembre, le seize exactement. Je marchais donc tant bien que mal sur les sentiers les plus dégagés (même si il y avait un peu plus de cinquante centimètres de neige), sous les légers flocons qui rafraîchissaient le haut de mon crâne. Mes bottes, qui étaient à l'origine de couleur marron clair mais à ce moment-là elles étaient plus blanc que le ciel l'était lui-même, étaient trempées à l'extérieur et l'eau s'introduisait petit à petit à l'intérieur.

Nous étions, à peu près, à un kilomètre et des poussières de notre destination, quand un cri qui perça le ciel me fit hérisser mes cheveux, mais aussi les poils blanchis de Zabi. Je regardais autour de nous, difficile de voir quelque chose avec toute cette neige et ces flocons, le félin lui aussi était sur ses gardes, les oreilles dressées sur sa tête. J'avais beau regarder, malgré mon habitude avec la nature, je ne voyais que des montagnes enneigées et des arbres sans feuilles. La voix était une voix féminine. La voix laissait entendre que la personne était paniquée. Je restais sur place, la neige autour de moi avait d'ailleurs presque fondu entièrement. Zabi, qui reniflait dans les environs leva, d'un seul mouvement, sa tête. Il regarda à l'ouest et se mit à courir.

<< Hé !! Zabi ! Attends moi ! >>

En suivant Zabimaru j'atterris dans un une sorte de grande crevasse, semblable à celles formées par les météorites. Au fond de celle-ci, une fille, de mon âge probablement, se faisait frapper par deux Charrs. Je brandis mon arc, alors mon compagnon comprit: tandis que j'envoyai une flèche dans le dos d'un des deux assaillants, il se jeta férocement sur le bras du deuxième. Le premier, qui n'avait sûrement pas eut le temps de souffrir, s'écroula lourdement dans la neige qui prit une couleur rougeâtre. Son coéquipier, qui se fit sans doute une raison, partit en hurlant comme un damné, l'avant bras gauche ensanglanté: Zabimaru lui avait arraché le bras. Le silence reprit son cours, à la seule exception de la jeune fille qui sanglotait. Elle était recroquevillée sur elle-même, ses vêtements, ceux d'une nécromante, étaient déchirés de toutes part. Je m'approchai auprès d'elle, puis m'agenouilla en face.

<< Vous allez bien mademoiselle ? >>

- J'ai... J'ai mal partout...

- Calmez vous, vous perdez beaucoup de sang. >>

Après que j'eus prononcé cette phrase, sa tête retomba sur le sol blanc. Elle s'était évanoui. Je là pris dans mes bras, puis je pris la direction du petit renfoncement au pieds d'une des montagnes. Arrivé à l'intérieur, je regardai mon félin, il s'allongea alors. Je posai la blessée sur lui. J'enlevai ma chemise, je l'étalai sur le sol, et finalement posa la fille dessus. Je sorti ma fiole, que Zabi reconnu tout de suite, me mis du liquide miracle sur mes mains, puis commença à appliquer sur les zones touchées. Elle devait vraiment souffrir: je n'avais jamais vu de telles blessures. Elles étaient nombreuses, dispersées et profondes. Je finis donc mon opération une demi heure après. Je m'adossai sur les parois de la petite caverne, en attendant le réveil de ma patiente...

<< Hé ! Hé !! Réveillez vous.>>

Cette voix retentissais depuis un petit moment déjà dans ma tête. J'ouvris mes yeux, en face de moi se tenait la nécromante, accroupie. Elle me regardait avec un grand sourire.

<< Je vous remercie du fond du coeur !

- Hein... Q... Quoi........?

- Vous m'avez sauvée non ?

- Ha, oui......... >>

Elle se leva. Elle possédait une beauté que l'on ne pouvait s'empêcher d'admirer. Ses habits, malgré les dégâts subit, dégageaient une grande classe: une jupe rouge bordeaux, surmonté d'un gilet dans le même ton et sous celui-ci se trouvait une chemise noire. Ses cheveux, argentées, étaient maintenus par deux chignons à égale distance à chaque côté de sa tête. Ses formes étaient parfaites, elle était d'ailleurs à peu près de la même taille que moi, un mètre soixante dix... Non, un peu plus petite, un mètre soixante huit, dans ces eaux là. Ses yeux étaient sûrement l'endroit chez elle le plus magique: elle avait des yeux bleus très clair, des yeux tendres et envoûteurs. Elle rigola:

<< Ha ha, tu dois sûrement être fatigué après avoir combattu deux charrs à toi tout seul.

- C'est pas trop çà........... Mais............

- Aller arrête de jouer les gros durs parce que tu m'as sauvée ! Elle me fit un clin d'oeil, toujours avec ce sourire radieux.

- Dis moi, tu......... tu n'es pas vraiment comme les autres nécros........

- Ha oui, tu me connais pas: je suis Joyeuse la Nécromante, seize ans. Mais mon vrai nom c'est Alice.

- Heu moi........ I-Zack, seize ans moi aussi...... Mais ça m'explique toujours pas pourquoi tu n'es en aucun point semblable aux tiens ?

- Je ne sais pas vraiment, en fait. J'ai toujours été de nature joyeuse, d'où mon nom. C'est aussi pour cela que j'ai fugué de chez moi. Je n'aime pas les nécros........ Ils sont tous......... tristes, froids, violents. Ma famille ne me convient vraiment pas du tout... Et mon père, il ne m'aime pas. Il me dit souvent qu'il faut que j'arrête d'être autant joyeuse, que je fais honte aux nécromants. J'imagine que tu dois penser pareil.......... ?

- En fait, ça me surprend, c'est tout. De là à te trouver honteuse, non. Tu es belle, tu es gentille, et tu n'as pas besoin de l'avis de tes parents, vis comme tu veux. >>

Alice rougissait. Moi aussi d'ailleurs, je ne savais pas pourquoi. Elle me proposa d'aller faire une balade dehors, la neige c'était stoppée. J'accepta.

Elle m'avait emmené dans un endroit que je ne connaissais pas du tout jusqu'alors, je n'avais pas l'habitude de traîner du côté du Fort. Elle m'emmena en haut d'une toute petite montagne, j'avais un peu de mal à la grimper d'ailleurs, elle été raide. Elle me donna alors la main, en souriant: je lui rendis ce sourire. Arrivés en haut, on avait une vue superbe sur un lac, gelé par le temps. Mais le spectacle était toujours au rendez-vous. Le lac était entouré de montagnes. Celles-ci brillaient grâce au reflet du soleil sur la neige.

<< Peu de personnes connaissent cet endroit. Ils ne savent pas ce qu'ils ratent, commença alors Alice.

- Oui, c'est très joli. >>

Elle m'avait toujours pas lâché ma main. Malgré la douceur de sa main, cela me mettait mal à l'aise. Il eut un silence. Elle tourna sa tête vers la mienne, ses yeux fixaient les miens, elle s'approcha... Puis m'embrassa. C'était magique, je la laissais faire. Quand elle recula, elle me regarda encore, puis me dit:

<< Zack, je..... Je voulais te dire que...... Je t'aime. >>

A cet instant, elle se retourna, son dos me faisait face. Je tremblais de partout, je sentais quelque chose d'agréable dans mon ventre, mon corps c'était comme réchauffé à l'intérieur. Malheureusement, même si je ressentais la même chose pour elle, je ne voulais pas la voir davantage, je ne voulais pas chérir une personne, je n'étais pas encore prêt.

<< Alice, je suis désolé mais..... Je dois partir maintenant..... Je ne peux pas rester à tes côtés.

- P....... Pourquoi ? Répondit-elle, toujours retournée.

- Parce que moi aussi je... t'aime.

- Mais je ne comprend pas ! Dit-elle en me refaisant face et en me prenant les deux mains.

- Je sais bien, tu ne peux pas comprendre... >>

Je lâchai ses deux mains qui retombèrent sur ses cuisses. Je me retournai, commençai à redescendre la montagne, suivi de Zabimaru. Je m'arrêtai une petite seconde, la regardai. Elle me laissait partir, en me fixant. Elle avait encore un sourire, mais ce n'était pas le même, c'était un sourire hypocrite, elle ne voulait pas me montrer sa tristesse, mais ses yeux remplis de larmes me prouvaient le contraire. Je repris ma descente, elle se mit à pleurer, se prenant le visage dans les mains, accroupie sur la neige. Moi aussi, j'avais mal au coeur... Un peu plus loin de la montagne, je m'arrêtai. Une larme coula sur ma joue.

<< Cylia...... Pourquoi ?? Pourquoi m'empêche-tu d'aimer ? >>

Alors je m'assis, et me mis, à mon tour, à pleurer.
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MessageSujet: Re: Mon RP   Mon RP Icon_minitimeLun 16 Juil - 21:32

[BG] 5e partie:L'attaque des charrs, un nouveau périple?



Cylia se tenait face à moi, sous le ciel bleu étoilé. Nous étions à l'entrée de notre petit village, en haut d'une minuscule colline. Elle me regardait en souriant, ses yeux reflétaient la lumière de la lune argentée. Elle s'approcha, me regarda tendrement, puis je l'ai prise dans mes bras, comme à mon habitude. Elle serra sa tête contre mon torse, j'aimais quand elle faisait cela, j'avais l'impression que nous étions les seuls sur cette terre. Je posai ma tête sur la sienne, doucement. Nous étions si bien, réunis... Cela faisait tellement longtemps... Je lui caressais sa joue droite, comme elle aimait tant, puis elle ferma ses yeux, s'endormit dans mes bras: c'était toutes ces choses là, nos habitudes, mais je ne pensais pas un jour les reprendre. Tout était calme et si beau. Puis je sentis une chose froide se verser sur ma poitrine. Je regardais alors: une tâche de sang s'était répandue sur tout mon corps. Je ne comprenais pas. Cylia me regarda, et me dit alors:

<< Elle a besoin d'aide.

- Quoi ? Je ne comprend pas, qui a besoin d'aide ?

- Joyeuse... >>

Je m'étonnai de ces paroles. Sa tête retomba lourdement sur mes bras, la respiration de Cylia se tarissait, puis dans un dernier souffle, elle prononça ces mots:

<< Zack, oublies moi, s'il te plaît...>>

Je me réveillai subitement, en sueur. J'avais la main sur le pendentif que Cylia m'avait offert pour mon quinzième anniversaire. J'avais beaucoup de mal à respirer, comme si je revenais d'une course. Mon torse nu était trempé, et le sol où je dormais était humide. Je regardais autour de moi, j'étais bien réveillé: je pouvais apercevoir les parois fissurées de la grotte où j'avais l'habitude de dormir. A mes côtés dormait Zabimaru, il ronronnait et ses moustaches étaient en mouvement constant. Je me levai, repensant à mon rêve. Je décidai d'aller prendre l'air dehors. Mes pas étaient encore lourds, suite au choc pendant mon sommeil. Arrivé à l'entrée, je respirai un bon coup. Nous étions encore en plein milieux de la nuit, d'après la position de la lune. Ma tête se tourna vers Ascalon: la ville était prisonnière des flammes.

<< Zabi !! Réveilles toi ! >>

Pendant que le félin immergeait de son sommeil, je m'habillais le plus rapidement possible. Mes vêtements enfilés, je passa mon corps entre mon arc et sa corde, puis Zabimaru et moi commençâmes alors à courir en direction de la ville.

Devant la porte de la cité, un garde m'interpella:

<< Hé toi, tu es fou, n'entres pas !!

- Mais, je ferai attention aux flammes je dois......

- Et les charrs, tu en feras quoi ?! >>

Ainsi donc, les rumeurs locales disaient vrai. On racontait quelques jours avant que les forces charrs s'étaient dangereusement approché des Remparts et que les soldats ne s'en sortaient plus. Malgré le recrutement massif qui s'était fait il y avait environ un mois, la cruelle fin d'Ascalon était la même. Je repensais à Alice: je décidai de suivre les ordres de Cylia. Je poussai alors le garde, qui tomba sur son postérieur, il cria, tandis que je me mis à courir en direction du centre de la ville. Il faisait chaud, très chaud, mes yeux me brûlaient. Zabimaru tirait la langue, ce qui signifiait qu'il avait une grande soif. J'observais autour de moi, il n'y avait rien à part des maisons en feu et quelques cadavres humains, mais aussi des cadavres charrs. Vu le nombre de corps, il y avait eu forcément une évacuation pour les rescapés du raid ennemi. Je montai donc les escaliers centraux, puis arrivé en haut, je vis un charr. Arc à la main, fil tendu, la flèche partit, l'âme du charr aussi. Je continuai à chercher partout, dans l'espoir de retrouver Alice. Je le savais bien, elle était dans la ville, Cylia me l'avait dit. J'entendis un charrs hurler. Mes yeux et ceux de Zabimaru pointèrent en direction du cri. Ca venait d'une maison: je vis un charr sortir, en titubant, puis il tomba au sol, étrangement. Je m'avançai vers l'habitat, puis regarda à l'intérieur: Alice, un bâton de nécromant à la main, tua quatre charrs en leur aspirant leur énergie, sous mes yeux.

<< Joyeuse, tu vas bien ? Criai-je pour que les flammes ne masquaient pas ma voix.

- Zack ? Que fais tu ici ? Oui, je vais bien.

- Mais pourquoi restes tu dans les flammes d'Ascalon ? Il faut que tu sortes !

- Ici c'est ma maison ! Je cherche ma pièce d'or !

- Quoi ? Tu risques ta vie pour une simple pièce d'or ??

- Ce n'est pas une simple pièce Zack:cette pièce c'est...>>

Elle n'eut pas le temps de terminer sa phrase, une des poutres en bois venait de céder, et tomba sur la nécromante.

<< ALICE !>>

Je me précipita sur elle, puis essaya de soulever l'énorme morceaux de bois. Alice était tombé dans les vapes, ses bras étaient cassés, en jugeant leur état physique. Le crâne avait l'air intact. La poutre ne voulait pas bouger, et les flammes se seraient autour de nous. Je mis toutes mes forces dans mes bras, poussa le plus possible, et Zabimaru vînt m'aider: la poutre se souleva, puis tomba sur le côté. Je pris Alice dans mes bras, l'examinai rapidement une deuxième fois, puis sortis de la maison. Je courais sans faire attention à ce qui pouvait bien se passer autour de moi, tout ce que je voulais c'était mettre la jeune fille en sécurité. Je descendais les escaliers, et je pus apercevoir les portes de la cité. Arrivé aux pieds de ces escaliers qui me semblèrent interminables, il me suffisait juste de faire une ligne droite. Je mis mes dernières force et ma volonté à dur épreuve: malgré mes douleurs aux bras et aux jambes ainsi que mon mal de tête qui était du à l'effort et à la chaleur, je continuai ma route, mais deux charrs s'interposèrent. Je n'avais pas le choix, il fallait que je les évite à tout prix. Je fermai alors les yeux, baissai ma tête, serrai le corps d'Alice au miens, et ne m'arrêtai pas. J'entendis alors deux coups d'épées. Mais je continuai, je devais emmener Alice dans un lieu sûr.

La chaleur cessa, je compris que nous étions arrivés dehors. Je rouvris mes yeux, posai la blessée sur le sol, la regardai dans tous les moindres recoins. Elle n'avais aucune blessure, juste des fractures au niveau des poignets et avant bras. Je me retournai, deux gardes se tenaient face à moi, l'un d'eux dit:

<< Vous avez eu chaud ! Sans nous, ces charrs vous auraient dévorés !

- Désolé de vous avoir empêché d'entrer, je comprend pourquoi vous avez tant tenu à rentrer dans cette ville. >> C'était le garde de la porte que j'avais rencontré quelques instants avant.

Les deux gardes nous emmenèrent dans un bourg non loin d'Ascalon, là où tous les survivants ont été emmenés. Dans toutes les rues, il y avait beaucoup de monde, tous étaient couverts de cendres, certains étaient blessés, d'autres étaient morts. On entendait des pleurs, des cris de joie. Le mélange de tout cela était si étrange et si mélancolique. Les maisons du bourg étaient, pour les trois quarts, elles aussi en cendres, mais le feu et les charrs n'était plus au rendez vous là-bas. En nous emmenant ici, l'un des gardes nous avait dit que tout les environs d'Ascalon n'étaient plus que ruines et désolation, et que bientôt, il nous faudrait une terre nouvelle pour nous y implanter. J'étais assis à côté de la nécromante et mon fidèle compagnon qui avait, encore une fois, sauvé une vie. Le sol était sal, je décidai alors de prendre la fille dans mes bras, de la même façon qu'un nourrisson. Je regardais longuement son visage. Ses yeux s'ouvrirent doucement, ses lèvres bougèrent:

<< Ma... Ma pièce...

- Désolé, je ne l'ai pas trouvée, une poutre t'es tombée dessus.

- Ho... Ce n'est rien...

- Oui, tu as beaucoup de fractures aux bras, mais c'est tout...

- Merci encore une fois... Zack...

- Ha... Ce n'est rien voyons, reposes toi.

- Tu vas repartir après... N'est-ce pas ?

- Oui... Mais... Tu sais, je te reverrai toujours... De temps en temps. Mais, expliques moi qu'elle était cette pièce ?

- C'était une pièce... Très spéciale... Grâce à elle... J'étais toujours à tes... Côtés. Quand tu m'as... receuillie dans la grotte... Quand tu dormais, j'ai pris une pièce dans ta bourse. Je voulais... Un souvenir de... Toi. Maintenant, je ne t'aurai plus jamais à mes côtés pour me... Soutenir...

- Alice... Je te donne mon pendentif. >>

Je l'enlevai de mon cou. Il était en forme de coeur, de couleur or, et de petite taille. A l'intérieur de celui-ci se trouvait un minuscule diamant, mais sa taille ne l'empêchait pas de briller de mille feux. Je le mis donc autour du cou d'Alice, elle me regarda, surprise, puis sourit, comme elle le faisait si bien. Je ne savais pas pourquoi, mais j'avais une soudaine envi de l'embrasser sur la joue. C'est ce que je fis, elle me dit alors:

<< Un jour, nous nous reverrons, et ce jour là, je serai la femme la plus heureuse... Du monde. >>

Je souris. Je venais de transmettre l'amour de Cylia qui habitait mon coeur dans celui d'Alice. Cylia, c'était du passé, il me fallait à présent tourner la page, comme elle m'avait demandé, dans mon rêve...

Un homme me prit Alice de mes mains, doucement. Il avait un air rassuré sur son visage, et il était précédé d'une femme, tout aussi contente: c'étaient ses parents, j'en étais certain. Ils me regardèrent, me firent un grand sourire, leurs yeux nageaient dans des larmes qui m'inondaient de remerciements. Je me levai, serrai la main de la femme. Elle me la lâchait pas. Puis elle me serra contre elle, en pleurant de joie. Quand elle me laissa partir, je me retournai en direction de la famille, et je pus apercevoir Joyeuse sourire à ses parents. Je continuai ma route vers la sortie du bourg, puis je vis une autre famille à l'entrée, une famille de paysans, ils étaient malheureux, c'était ma famille. Ils venaient de perdre leur maison, leur nourriture, leur champ... Ils avaient tout perdu. Je m'approchai d'eux. Ils me regardèrent. Ils ne me reconnaissaient pas, je portais un masque au niveau de ma bouche, comme d'habitude, mes cheveux n'étaient plus les mêmes, les vêtements non plus... Je pris alors ma bourse qui contenaient à ce moment là non loin de sept cents pièces d'or, puis la mis dans la main du forgeron. Il me fixa, puis me dit, en chuchotant:

<< Tu seras toujours mon fils.>>

Je me redressai, il souriait, je sus à ce moment là qu'il était fier de moi. Il caressait Zabimaru, puis je lui dis:

<< Je serai toujours là pour vous aider, papa...>>

Je me retournai, et je repris mon chemin. Sorti du village, le coeur soulagé et rempli de bonheur, je pris ma décision: j'aiderai les gens dans le besoin, mais cette fois-ci, je voulais le faire partout dans le monde. Ainsi donc, j'entamai mon véritable périple...
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MessageSujet: Re: Mon RP   Mon RP Icon_minitimeLun 16 Juil - 21:32

[BG] 6e partie: L'Ile du clan Soho, une nouvelle découverte ?




"Le clan Soho recherche des guerriers de plus de 18 ans, sérieux et dignes de confiance. Clan sympa, beaucoup d'entre aide et bonne ambiance constante: nous n'attendons plus que vous !"

Cette annonce était placardée sur la porte d'entrée du vieux pub, dans un petit village assez peuplé et assez mouvementé. J'avais décidé de me reposer plusieurs jours, car la fatigue se ressentait de plus en plus chez moi, mais pas seulement: Zabimaru était beaucoup moins vif qu'à son habitude. Accepter les petits boulots du Prince Rurik, en qui j'avais une entière confiance dans ses projets et ses intentions pour sauver notre peuple des Charrs, était du suicide dans cet état ridicule. Cette annonce donc me titillait l'esprit depuis plusieurs journées déjà. De la compagnie, des gens fixes et de l'amitié... Tout cela, je m'en était rendu compte un peu tard, me manquait depuis mon le début de mon périple. J'hésitais cependant à me présenter, c'était une guilde qui semblait être parfaite. A peine âgé de 17 ans, je devais déjà contourner la règle de la majorité, mais mes faibles connaissances en ce monde m'enfoncaient encore plus...

Mais un après-midi, je décidai de prendre mon courage à deux mains, ignorer mes handicaps et de tenter ma chance. Après tout, qui ne tente rien n'a rien... J'inspectai une dernière fois le parchemin couleur ocre et déchiré dans les coins, puis regardai attentivement le lieu où se trouvait le Hall des Soho. Ce Hall, il se trouvait sur une île lointaine, une île dont je ne connaissais aucunement l'existence avant de lire ce papier: L'Ile Zaishen. Il me restait juste assez d'argent pour acheter un passeport pour bâteau et me rendre là-bas: la vieille, je m'étais acheté une toute nouvelle combinaison en cuir, doublée d'une épaisse fourrure bleutée, dans les mêmes nuances que le ciel un jour d'été. Elle était chère, mais d'une bien meilleure qualité que mon piètre costume paysan, reocusu dans tous les recoins. Zabimaru et moi entamâmes notre chemin vers le port le plus proche, à deux kilomètres à peine du bourg dans lequel nous étions. Zabi me regarda, et laissa s'échapper un léger grognement. En réponse, je lui souris et lui dis:

<< Désolé, mais je veux vraiment être dans ce clan, on se reposera plus tard mon vieux !"

La mer était calme, le bâteau restait presque immobile. Le vent qui me caressait mon visage avait décidé de me suivre tout le long du trajet. Mon félin allongé, dormait paisiblement et ne bougeait pas d'un poil. Une seule exeption: ses moustaches, qui semblaient être en harmonie avec la brise, fraîche et apaisante. Je n'arrêtais pas de penser aux Soho, je me demandais bien à quoi ils pouvaient ressembler, l'ambiance sociale, leur Halle lui même... Je ressentais en moi une impatience immense, presque insoutenable. Nous vîmes alors une île gigantesque et verdoyente, plantée fièrement au milieu des eaux. A cet instant, mes yeux s'éblouirent et mon coeur battait la chamade. Une demi heure à peine, mais c'était déjà trop long, et nous arrivâmes sur l'île tant convoitée. Je descendai du bâteau, sur une vielle plance grinçante et vraiment pas rassurante, mes jambes tremblaient, Zabimaru aussi, sans doute qu'il ressentait la même angoisse... Ce ,'était pas le moment de tomber à l'eau. Le sable de la plage était fin et blanc, l'eau était transparentes, laissant réfléchir des pierres de mille sortes, à dominante bleu turquoise. C'était un spectacle magnifique. Je me retournai, puis mes yeux retournèrent dans un rêve: une gigantesque forêt aux couleurs chaudes et exotiques, goruillant d'une infinité d'espèces végétales. C'était une nature que je découvrais pour la première fois de ma vie.

Je décidai de m'aventurer plus loins dans la forêt, marchant sans véritable repère, et donc sans savoir où aller. Zabimaru, lui, reniflait depuis notre départ, mais le résultat était sans aucun doute le même que le mien. Cela durait plusieurs heures, mais la nature me connaissait depuis longtemps, et moi aussi je la connaissais, et les chemins qu'elle m'offrait étaient dégagés de tout obstacle. Mon compagnon s'arrêta à côté d'un rondin, posa son postérieur sur les feuilles au sol: je fis de même, il avait besoin de récupérer.
<< Désoler de t'imposer tout cela... Tu sais, on arrive bientôt au Hall. Tu sais ce que cela signifie ?? Nous allons rencontrer des gens vraiment sympathiques ! >>
Naturellement, il ne répondit pas, mais je voulais tellement partager ce moment avec une personne proche... Et mon animal était mon seul ami à mes côtés. Je regardais un peu plus les alentours, et à part des feuillages aussi garnis que le ciel étoilé, il n'y avait rien d'autre. Mais mes yeux se stoppèrent net sur quelque chose de rouge, une chose que je ne pouvais identifier en travers les arbres. Je me levai, me mis à courir en direction de cet objet qui m'intriguaient. Je repoussai les branches, je mis mes derniers efforts en oeuvre pour atteindre l'autre côté. Je sautai le dernier arbuste, manquant de tomber. Je levai la tête et, face à moi, se tenait un énorme pilier rouge. Ce pilier, c'était la partie gauche de l'antre du Hall des Soho...

J'observais tout autour de moi, et ce que je vis fut encore plus grandiose que la plage: à droite se trouvaient des escaliers en pierres d'un blanc éclatant. Quand on les gravissait, on avait une vue imprenable sur la mer. Il y avait des plantes à profusion sur le sol, des plantes toujours inédites à mon savoir. De grands escaliers surmontés de rambarde rouges, à motif attrayants asiatiques, amenaient à une sort de Hall, où se trouvaient, au fond, une porte de couleur or et d'une taille impressionante. Je gravis ces marches, et le bruit de mes pas résonnantvenait éffacer la douce berçeuse jouée par les vagues avoisinantes. J'arrivai face à la porte. Mes mains tremblaient, elles étaient moîtes et crispées à ma ceinture, mais je les posai sur l'imposante poignée en tête de dragon noir, tirai doucement, rentrai silencieusement. Un silence incroyable de laissait sentir. Je dis alors:

<< Il y a quelqu'un ?? >>
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MessageSujet: Re: Mon RP   Mon RP Icon_minitimeLun 16 Juil - 21:33

[BG] 7e partie: Visite guidée, un émerveillement ?



A part la résonnance de ma voix, la pièce dans laquelle je venai de pénétrer était totalement morte. Aucun bruit, aucun signe de vie, la pièce elle-même était était plongée dans l'obscurité. Il m'était impossible de voir à quoi ressemblait la salle: seule sa taille me fut communiquée, en écoutant l'écho que mes pas laissaient propager. Elle était gigantesque, à ne pas en douter. Mon coeur commença à se serrer, moi qui n'étais pas à l'aise en entrant dans des lieux inconnus, alors je reposai ma question:

<< S'il vous plaît, il n'y a vraiment personne ? Je viens pour le recrutement ! >>

J'attendais, toujours aucune réponse. Zabimaru ne bougeait plus et son ronronnement habituel s'était stoppé. J'entendis alors des bruit de pas, comme si une personne descendait des escaliers. Soudainement, dans un bruit de plissement, une lumière éblouissante innonda la salle. Les rideaux s'étaient soulevé et les rayons du soleil me brûlaient les yeux. Une voix de femme retentit dans mon dos:

<< Oui, je sais, ca fait toujours cet effet là. >>

Je me retournai, et vis une jeune femme se tenant au pied d'un grand escalier en marbre, de couleur blanche tirant sur le bleu azur. Quand à elle, c'était une jeune femme de taille moyenne, brune aux yeux bleus, les cheveux arrivant à son bassin. Elle était habillée d'une sorte de kimono rose aux motifs ayant pour motifs des fleurs de lotus. Son décolleté était assez large et je n'osais à peine la regarder autrement que dans les yeux. Elle souriait.

<< Tu viens pour le recrutement ? Je me présente: Ambre Fanelly, leader de ce clan avec mon petit ami Taïki Kazuma. Vingt et un ans, je manie aussi bien le sabre qu'un peigne à cheveux. Elle me regardait sans cesse d'un regard interrogé, tout en gardant son sourire aux lèvres. Assez parlé de moi, le plus important içi, c'est toi.

- Heu... Hé bien... Je me nomme I-Zack... Et... Je recherche des gens qui pourraient devenir... Des amis... >>

Je le sentais, je rougissais. J'ai toujours eu cette gêne quand je m'entourais de personnes, toujoursune impression d'être l'élément perturbateur.

<< I-Zack... C'est un nom original et très beau, vraiment ! Mais dis-moi... Tu es un rôdeur non ? Je vois que tu portes à ton dos un arc et tu es accompagné d'un mignon félin de Melandru.

- Oui, cela va faire trois mois maintenant que je vis dans la nature.

- Je vois... Tu m'expliqueras, hein ? Et une dernière chose, tu n'as pas dix huit ans, je me trompe ?

- N... Non... Dix sept... Mon coeur fit un bond.

- Notre règle est claire, pas moins de dix huit ans. Seulement, les gens comme toi, je sais que je peux avoir confiance en eux... Je le sens. Tes objectifs sont préçis et bonne morale. pour moi c'est d'accord, je ne vois pas pourquoi on t'empêcherai de te faire des amis. Mais nous devons attendre le retour des autres pour voter ton entrée ou non... T'inquiètes pas, ils sont géniaux ! >>

Elle avait une façon de parler vraiment bizarre, on aurait dit une jeune fille de treize ans, cependant elle arrivait à me mettre en confiance. Elle s'approcha de mon félin, s'agenouilla auprès de lui et le caressa.

<< Il est vraiment très doux... Il s'appelle ?

- Zabimaru.

- Grand lecteur toi aussi ? Elle me fit un clin d'oeil.

- Vous connaissez l'histoire de Zabimaru ?

- Je lis beaucoup d'histoires et j'ai effectivement lu et apprecié ces livres. En tout cas, ton animal est très bien dressé.

- Merci beaucoup. Je ne savais plus quoi dire.

- Au fait ! Tutoies moi, je ne suis pas encore une vieille de quatre vingts ans... Et ne te sens pas gêné, je ne vais pas te manger. Elle rigola puis rajouta: bref, je vais te faire visiter notre demeure en attendant les Soho. >>

Elle m'expliqua que l'endroit où nous nous trouvions était en quelque sorte l'acceuil, là où toutes les pièces du bâtiment se rassemblaient. C'était spacieux et très bien éclairé (les fenêtres étaient immenses, au moins cinq mètre sur cinq), les murs étaient nus, laissant apparaître une couleur marron claire, comme un arbre sans écorce. En face de l'entrée se trouvait les grands escaliers de marbre glaçé. En haut de ceux-çi se trouvaient plusieurs portes en bois et ils étaient les seuls éléments normaux de la scène. Nous commençâmes à grimper les nombreuses marches, lentement. Me remettre en mouvement en étant resté sur place aussi longtemps me fit une drôle de sensation, le partage entre la peur et l'exitation. La peur, car quand je rencontre de nouvelles personnes, je ne peux m'empêcher de me sentir comme un être ridicule, dans mes gestes, ma façon de parler et toujours cette impression de faire tout de travers. C'était comme çà depuis mon enfance, plusieurs fois on m'a reproché un manque de confiance énorme et j'avais bien l'impression que cela s'empirait: c'est le genre de chose qui vous rend la vie sociale difficile. A cette peur donc était ajoutée une exitation insoutenable. J'alais bientôt découvrir à quoi ressemblait les pièces de la maison. Après avoir visité tout de long en large, je ferai connaissance des Soho, j'avais grandement hâte. Parfois je me comparias à un enfant attendant ses cadeaux de noêl... Au final, j'étais un grand gamin.

Ambre, arrivé devant la porte la plus à gauche, posa sa main sur la poignée en bronze, en forme de lotus.

<< J'ai fait un petit caprice pour que les poignées soient en forme de lotus... >> Me dit la jeune femme avec un petit sourire, embarassée.

La porte ouvert, elle me fit signe de la main pour me dire d'entrer en premier, ce que je fis dès aussiôt. Nous étions à cet instant dans un petit couloir, du même style que l'acceuil, sauf que les deux murs sur nos côtés avaient des draps de soie intégrés tout les quatres ou cinq mètres.

<< Içi, ce sont les chambres: tu soulèves le drap, tu es dans ta chambre. Cool hein ?

- Oui, j'avoue que c'est un système original.

- Nous voulions une ambiance décontractée tout en gardant le côté "Communauté". Nous sommes comme une famille soudée. Ses yeux brillaient, elle aimait les Soho, sûr. Viens, je vais te montrer ta pièce, il en reste deux ou trois et tu vas pouvoir poser tes...>>

A ce moment préçis, la porte d'acceuil s'ouvrit avec fracas et une voix d'homme s'éleva jusqu'à nous:

<< AMBRE, IL Y A UN PROBLEME DANS LA FORET ! Ambre sortit du couloir.

- Qu'est-ce qui se passe Konam ?!

- Nous sommes tombé sur une horde de goules, ils sont au moins une vingtaine ! J'ai pu m'enfuir mais pas les autres !! Ambre revint dans le couloir.

- Reste ici I-Zack, on revient !

- Non je viens avec vous, je veux vous aider... >> Répondai-je.

Cette phrase, cela faisait tellement longtemps que je ne l'avais prononcée.
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